vendredi 31 août 2007

Québec, Québec...

Puisque le Québec est à "l'ordre du jour" sur le forum et que notre amie Lili-Gen y a fait son grand retour, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer quelques photos prises ci et là lors de mon voyage de noces avec Nath en 2001. C'est parti ! (en vrac et non chronologique)



L'été indien avec ses arbres rouges existe. Nous l'avons rencontré !

La traditionnelle nuit chez l'habitant. Une habitante en l'occurrence, nommée Jane d'Arc ! Si, si !
Une très belle soirée et des adieux difficiles malgré la briéveté de la rencontre.



La police du Québec : comment ne pas se sentir en sécurité avec de tels agents ? (Par contre, côté uniforme, ça laisse à désirer...)





Les superbes chutes du Niagara, vues d'en haut puis d'en bas. Grand moment !






Les superbes Mille-Iles... que dire de plus ?



Une simple fontaine au Québec, ça a de la gueule, non ?


C'est comme les églises... pas amateur... mais là ! ! ! Et ce bleu !



Allez, pour finir, un petit incontournable du coin, un peu piège à touristes, mais... miam !


mardi 28 août 2007

Gros rangement, petit bonheur

Voici un bonheur tout simple auquel je devais bien consacrer une page de mon blog : le rangement !

Mais pas n'importe quel type de rangement. Celui de mes innombrables BD. En comptant les comics de mon enfance, les classiques, les découvertes, les quelques raretés et les revues sur le même thème, je dois bien dépasser le millier d'exemplaires.

Sauf qu'au bout d'un moment, arriver à caser, ne serait-ce qu'un ouvrage supplémentaire relève du parcours du combattant. Dernier exemple en date : la BD offerte par mes amis François-Marie et Brigitte que j'ai bien cru ne pas pouvoir ranger.

Et puis, hier, Alain, mon beau-frère, débarque avec deux grandes étagères. Et des perspectives de rangement et surtout de mise en valeur salutaires.

Aujourd'hui, je vais donc m'y atteler. Un vrai plaisir solitaire. Réfléchir à une certaine organisation, faire ressortir certaines collections. Classer, déclasser, reclasser. Porter, poser, porter, poser... Je compte bien prendre mon temps et faire durer le plaisir. Car c'en est un. Un vrai !

Un bonheur tout simple que j'avais envie de partager.

Bon, vous m'excusez mais faut que j'y aille. Les livres n'attendent pas !

dimanche 26 août 2007

Petit poids ? Chiche !


J'ai voulu retarder l'échéance au maximum. Mais il est plus que temps maintenant. D'ailleurs, pour me donner du courage, je viens de boire une des excellentes bières trappistes de François-Marie et Brigitte.

Je dois absolument MAIGRIR ! Baaahhhh ! Quel verbe affreux ! Non pas que l'idée de moins manger, ou manger mieux, me contrarie particulièrement. C'est plutôt ma légendaire volonté qui me fait craindre le pire. Il y a quelques années, j'avais perdu 8 kg en six semaines, uniquement en supprimant crèmes dessert, alcool et charcuterie. Et sans me forcer d'ailleurs.

Jusqu'à ce fameux matin où je m'étais réveillé en décrétant que j'arrêtais tout. Notamment mon régime. Ce qui coincidait étrangement avec mes vacances de Noël à passer sur Paris chez mon oncle dont le rêve aurait été, idéalement, de... monter un restaurant.

Bref, en 15 jours, j'avais tout récupéré. Et sans me forcer non plus.


Quelques années plus tard, je viens de dépasser la limite. On se fixe tous une limite, qui vaut ce qu'elle vaut et qui obéit à des considérations probablement enfouies en nous. Bref, je m'étais fixé un seuil. Je viens d'y entrer à pieds joints. Bienvenue dans la maison de l'obésité !

Mon médecin m'avait mis en garde. Nath s'inquiète aussi. Ma belle-mère ne dit rien, de peur que je monte sur mes grands chevaux mais pense beaucoup. Ma mère... Ma mère s'est servi de ce poids (c'est vraiment le cas de le dire) comme d'une arme. Je me souviens lorsqu'elle me criait "Sergent Garcia" dès qu'elle me voyait apparaitre en haut de la rue où nous habitions. Je n'étais jamais assez bon en classe, assez bien rasé, assez bien habillé... ni assez maigre donc. Je n'étais pas assez tout.

Voici pour la parenthèse "lâchons nous et balançons au passage". Je vais donc me mettre au régime. J'ai commencé hier. Coupe de cheveux. Un kilo en moins. Facile. Et tout ça en moins de trente minutes, je sens que je tiens le bon bout.

Les desserts ? Pas de souci, je ne suis pas excessivement porté sur le sucré. Préfère le salé. Tiens, là aussi, faudra que je me surveille. Moi et ma manie de tout ressaler systématiquement.

L'alcool et la charcuterie, pas de souci non plus. Et j'ai au moins la chance d'adorer les crudités et de ne pas détester les fruits.

Ca part bien, c'est moi qui vous le dis !


Jusqu'à un prochain matin.........


jeudi 23 août 2007

François-Marie et Brigitte




Lundi soir, je rentre de Souillac où je viens de faire un tour en petit train pour les besoins d'un article. La maison est désespérément vide d'autant que Nath n'est pas encore rentrée.
François-Marie et Brigitte sont partis en début d'après-midi. Mais je ne ressens ni tristesse, ni blues. Peut-être parce que j'ai le sentiment que tout s'est passé au delà de nos espérances, si tant est que nous en avions. Pour nous, les journées partagées avec François-Marie et Brigitte ont été inoubliables, donc pourquoi serait-on triste ? Tout s'est bien passé. Enfin, pour nous. Si ça se trouve, Fmg et Brigitte ont été traumatisés... Il faudra attendre leur appréciation à leur retour de vacances.


Le virtuel a volé en éclat six jours plus tôt, le mardi 14 en début de soirée. Un peu plus tôt, Nath m'avait demandé si je n'étais pas excité mais non. Je me trouvais même anormalement calme. Pourtant, l'attente a été longue.

Je vais retrouver nos belges à un point de rendez-vous. Premier contact sans émotion particulière car finalement, rien de plus banal, après les présentations en bord de route, que de dire : "Bon, on y va ?"

L'émotion arrive quelques minutes plus tard, quand nous arrivons au hameau et que nos invités entrent dans la maison. Là, je me dis qu'on y est et que tout va s'enchaîner le plus naturellement du monde. Et c'est justement ce qui s'est passé à partir de ce moment là.


Le premier soir, aucune sortie de prévue. Juste le plaisir d'être ensemble, de se (re)découvrir, de partager un verre. D'y laisser couler l'amitié à grosses lampées. De partager un petit aligot qui peine à trouver une consistance qui me satisfasse. Mais aussi, pêle-mêle, de montrer leur chambre à nos amis, de recevoir quelques petites attentions dont nous dirons toujours poliment qu'elles ne sont pas nécessaires mais qui vont droit au coeur. Fromage belge, bières Trappistes... et une BD bien évidemment. Une première oeuvre dont le dessinateur promet énormément.


On discute, on refait le monde comme on dit, tout en se relaxant.


Je découvre un François-Marie finalement très fidéle à l'idée que je m'en faisais. Le terme d'idée est un peu réducteur d'ailleurs puisque j'avais quand même pu me nourrir, jusqu'alors, de ses mots et de ses musiques, de certaines de ses pensées lors de ses interventions sur le forum ou les blogs. De toute façon, ce n'est un secret pour personne que je me suis senti proche de François-Marie très rapidement lorsqu'il est arrivé sur l'ancien forum. Donc, je n'avais aucun doute quant à notre aptitude à bien nous entendre.



Finalement, c'est Brigitte qui m'a le plus étonnée. Elle ne nous connaissait que très peu et s'est montrée tout de suite à l'aise, discutant, riant (sauf sur les photos, fallait bien que je la glisse quelque part celle-là ! )...

Ce qui a aussi renforcé cette impression d'unité, de famille, c'est aussi cette volonté affichée bien avant leur arrivée de participer à la vie quotidienne de la maisonnée... Petit déj, repas, courses, vaisselles, tout s'est fait en commun comme des amis qui auraient pris une co-location. L'inconvénient, c'est qu'ils étaient déjà diablement efficaces à trois, alors moi, évidemment, j'évitais de trop m'immiscer dans les taches ménagères, pour pas déranger...




Donc, on a vécu comme ça pendant une petite semaine, au rythme des quelques visites, des apéros concerts sur la terrasse, de Fmg s'enfermant dans les toilettes avec son ordinateur, des grasses matinées qui suivaient les nuits prolongées, de Brigitte cherchant désespérément pêches moisies et yaourts périmés pour son alimentation quotidienne... Petites tranches de vie qui forment un tout d'une richesse et d'une force émotionnelle rares.




Autre bonheur de la semaine : Cath et sa tribu venus faire une halte en Périgord. Ils montent les tentes. Fmg et moi, on s'assit sur la terrasse, une bière à la main (avec et sans alcool), histoire de leur montrer qu'on est de tout coeur avec eux. D'ailleurs, ça marche. Ils font ça en un temps record, les enfants ne sont même pas fatigués. La preuve, ils gambadent partout. Et bing, deux verres en moins.


Du coup, on est huit, quatre dans la maison et quatre sous les tentes. Huit, c'est peu pour prendre du plaisir mais c'est beaucoup quand il s'agit de prendre des douches ou de déjeuner tous ensemble. On y arrive forcément mais en tant que "maître d'hôtel", je ne me trouve pas très bon, ni très organisé. Je m'en veux un peu. Je sais que Cath et sa joyeuse troupe ne sont là que pour un temps limité alors on voudrait toujours en faire davantage...

On aura quand même casé deux visites : le château de Marqueyssac de nuit et Sarlat de jour. Occasions de rires, de discussions, d'escapades... Encore ces petits riens qui font un grand tout.

Samedi midi, Cath repart. Visite courte finalement mais bien remplie. Et merci aussi à Jean-Charles. On s'était un peu "loupé" en Aveyron, je pense qu'on s'est bien rattrapé en Dordogne. Ca a été un vrai plaisir de faire plus ample connaissance. Merci à vous 4 et à bientôt !



Bon, je dois penser à mon boulot de journaliste. J'ai rien fichu de la semaine alors j'impose les animations du we. Du théâtre amateur le samedi soir, et une foire à la poterie le dimanche. Zou ! Deux visites, deux articles ! Emballez, c'est pesé !

Le dimanche soir, nos deux amis belges nous sortent au resto. Pas besoin de cuisiner donc. Bonne pioche pour François-Marie. Toutes les occasions pour partager un moment entre amis sont bonnes, et en plus le restaurant est bon. Salade périgourdine et tartare de boeuf, parfait pour moi !


Le lundi matin, c'est la dernière ligne droite. Nos amis font leurs valises pendant que je cherche désespérément un endroit pour envoyer mes articles. Internet m'a lâché. Le soir, la livebox grillera complètement.

Dernier apéro et dernier concert. Nath rentre du boulot et assiste aux ultimes notes. Escalopes panées clôtureront le volet repas de nos invités. Nath repart et la fin des aventures s'achève comme elle a commencé. J'étais seul à les accueillir, je serai aussi seul à les voir s'en aller. Un au-revoir qui promet d'autres rencontres, une dernière photo et Brigitte et Fmg partent vers de nouvelles aventures...

Au final, une belle amitié et une vraie rencontre. Un partage. Des mots, des sourires, des regards. Et pour nous, une semaine parfaite et une parenthèse salutaire dans le train-train quotidien.
Demain sera un autre jour... Mais ce que nous avons vécu pendant ces six jours, rien ne nous l'enlèvera jamais. Merci, mille fois merci d'être là, définitivement de l'autre côté du virtuel.


samedi 4 août 2007

Voici venus les... Nohohon !



Ceux qui me lisent commencent à avoir l'habitude : il y a, dans ce blog, un peu de tout et parfois beaucoup de rien, selon les humeurs...




Dans cette dernière catégorie d'écrits, et pour entamer ce we sur un ton léger, je viens vous parler d'un nouveau gadget qui fait fureur chez nos amis nippons et qui commence à débarquer chez nous.

Le gadget en question ne sert à rien, fonctionne sans pile car solaire, et est censé faire office d'anti-stress. Seulement ici, pas de boule à pétrir, il suffit juste de regarder le Nohohon dodeliner de la tête pour sentir une paix intérieure nous envahir.





Le Nohohon n'est rien de moins qu'une figurine somme toute très basique, à peine plus recherchée qu'un bonhomme de neige. Une tête et un corps ronds, quatre dragées en guise de pieds et de bras et le tour est joué.

Sauf que, pour l'avoir vécu, je dois avouer que le charme opère. Ne me demandez pas comment. C'est en me rendant chez un imprimeur pour faire un article que j'ai rencontré un Nohohon pour la première fois. Même qu'ils étaient deux. Un rose et un orange. Un qui se la coulait douce et l'autre qui pêchait, ce qui revient sensiblement au même.

La personne que je devais voir était en retard. En plus, chaleur étouffante et pas de clim. Du coup, je balade mon regard dans toute la pièce d'accueil et je tombe nez à nez avec ces deux bestioles, bien en vue sur le bureau de la secrétaire. Je trouve ça plutôt mignon et puis je regarde un peu mieux ces Nohohon qui me sourient tout en secouant la tête. Ils ne font que ça, secouer la tête... Ca ne m'a pas empêché de rester là à fixer ces étranges créatures un bon quart d'heure.




Du coup, sitôt rentré, et vu que quand on a une idée dans la tête, on ne l'a pas ailleurs, je me connecte sur Internet pour essayer d'en savoir un peu plus. Amusez vous à trouver des infos sur des figurines dont vous ignorez tout, à commencer par le nom. Mais enfin, on y arrive...


Et il y en a des Nohohon ! Des assis, debouts, allongés, qui remuent la tête, ou la tête et les pieds, ou la tête et les pieds et les mains, ou la tête et les pieds sans les mains ou la tête et les mains sans les pieds.... Certains sont même dans leur bain, leur tête dodelinant toujours, ou même en train de lire sur la cuvette des WC.





Enfin voilà. Les Nohohon sont entrés dans ma vie mais, fort heureusement, pas encore dans ma maison.

Pas encore...