Depuis une quinzaine de jours, j'ai un objectif et une certitude : je vais sortir mon premier livre. Ne me demandez pas quand, ni comment, mais je vais le faire. J'en ai l'envie. Forte, ancrée. Pas de ces petites envies qui virevoltent au gré des humeurs. Un paradoxe quand on sait que je peux passer de longues semaines sans écrire. Ou sans terminer mes nouvelles. Mais ce n'est pas parce que l'on n'est pas productif que l'écriture ne vous secoue pas en permanence de l'intérieur.
Une certitude donc. Je veux franchir ce palier et je vais y arriver. Pour le reste, c'est un peu flou. Je songe déjà à la préface. Pour le contenu, j'ai envie d'alterner les genres, entre nouvelles, exercices de style et tranches de vie. Finalement, dans mon idée, je me verrais bien coucher une partie de mon blog sur papier. Présenter certains écrits comme Piccolo, en respectant certes l'ordre chronologique, mais en y intercalant d'autres choses, un peu comme je le fais ici. Avec de courts chapitres plus autobiographiques. Enfin, je sais pas trop...
Je dois remercier le jeune écrivain de 18 ans que j'ai interviewé il y a quelque temps déjà. Non pas qu'il m'ait aidé ou que je lui ait demandé quoi que ce soit. Mais avoir vu, puis lu, son premier ouvrage a répondu à certaines questions enfouies en moi comme autant de freins. Déjà, son livre est court, une soixantaine de pages... Je n'ai donc pas besoin de pondre un pavé. Mais c'est surtout le découpage de son livre qui est comme une révélation. Simple mais je n'y avais jamais pensé sous cet angle. Il est divisé en anecdotes, ce qui lui permet de parler de sa vie ou du regard qu'il porte sur le monde qui l'entoure sans subir les contraintes d'un roman par exemple.
Il écrit deux, trois pages sur un thème qu'il veut partager avec le lecteur, puis passe à un autre et ainsi de suite.
Du coup, ça m'ôte une sacrée épine du pied. Car, comme tout écrivain, je suis quand même obligé de me purger de certains pans de ma vie qui m'angoissent ou qui ont pu me meurtrir. Avec cette envie de les coucher sur papier tout en me disant : "Tu ne feras jamais une histoire de 150 pages avec ça". Je n'ai jamais pensé ne pas faire une histoire mais au contraire plusieurs.
Tout au plus ai-je eu vaguement l'idée d'un recueil de nouvelles...
Mais en fait, je peux aller bien au delà, mélanger les genres, entrecouper la fiction de mes nouvelles d'anecdotes plus intimistes qui composeront autant de chapitres supplémentaires. J'ai envie de ce joyeux bordel qui aura quand même sa cohérence : les anecdotes sur ma vie ne seront finalement que le prolongement d'un processus qui permettra au lecteur de mieux comprendre mes écrits.
Bref, je suis excité. Et je vais foncer. Peu importe que je ne sois peut-être pas "au top" d'un point de vue littéraire. Je préfère le brut et l'authentique à une construction trop rigide, trop codifiée.
Je me demande si je ne tiens pas là une bonne partie de ma préface...
4 commentaires:
Alea jacta est !
Bon vent, bonne route…
Bonne idée !
Il y a un moment que je me dis que ces histoires sont un peu à l'étroit dans un blog. La forme d'un livre permettra de mieux s'y retrouver, pour les lire d'un seul tenant... avec leur fin.
;-)
Et s'il y en a d'autres... tant mieux !
Tous mes encouragements pour ce projet!
En voilà une nouvelle !!! (Sans jeu de mots.) Je te souhaite de réaliser ce projet comme tu le désires. Tu sembles motivé, c'est un bon début. Pour la promotion en Belgique...fais-nous signe. Et, en avant pour l'aventure..
Brigitte
C'est très bien ça Franck!
Avec tout ce qui mijote dans ta tête, je trouve merveilleux que finalement, tu n'aies jamais cessé d'écrire.
Créer, c'est vivre!
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