jeudi 15 novembre 2007

Des étoiles et du rêve à portée de main


Vu que des sujets plus sombres ne m'inspirent guère alors qu'il y aurait pourtant de quoi faire, et vu que je ne suis guère productif en ce moment au niveau des nouvelles (quoique...), me voilà reparti sur des sentiers empreints de légèreté...
Ce soir, j'ai passé une heure à côtoyer les étoiles, à sauter de planète en planète en laissant dans mon sillage des ornières de poussières cosmiques. J'ai ressenti une sorte de paix intérieure phénoménale, quelque chose de jouissif et d'apaisant. De reposant et d'excitant. Une heure où mon coeur d'enfant s'est mis à battre comme aux plus belles heures. Un vrai gamin, je vous dis, perdu dans sa bulle et heureux parmi les étoiles.

Et puis un voyant s'est allumé. Je n'avais plus de piles, ben oui, c'est ballot... Alors j'ai éteint ma petite console à rêves.



J'ai découvert les jeux vidéo sur le tard, à 26 ans. Je n'ai jamais été un accroc, un "gamer" comme on dit. Pas du genre à y passer mes journées et encore moins mes nuits. Pourtant, depuis presque dix ans, j'ai vu les consoles se succéder, les jeux évoluer, les moeurs changer...

J'ai découvert de beaux univers, des mondes colorés à explorer, des énigmes à résoudre...

Je pouvais y passer une à deux heures par jour pendant 15 jours puis ne plus les allumer pendant trois mois. Et puis de temps en temps, l'appel au rêve était le plus fort et me prenait par la main, me faisant alors rallumer la console pour quelques moments plus ou moins éphémères.



Et puis, le temps et l'âge aidant, on ne cherche plus seulement le rêve ou la richesse d'un univers. On cherche à être surpris, captivé, à prendre une vraie claque vidéoludique.

Et ce soir, cet instant est arrivé. "Super Mario Galaxy" est le jeu. Celui que je n'attendais plus et qui revisite le genre avec une force qui force le respect. Bien sûr, je ne convaincrai sûrement pas les réfractaires aux jeux vidéos. Et pourtant. En seulement une heure de temps, en ayant probablement exploré de 2 à 3 % de l'univers du jeu, j'ai ressenti un plaisir immense, une immersion totale, avec une jouabilité si intuitive que tout semble couler de source.


Bien sûr, il faut l'avoir vécu au moins une fois pour comprendre. Car tout est du domaine du ressenti, de l'émotion, de l'émerveillement qui vous envahit. Les mots sont superflus et ne convaincront pas les sceptiques. C'est juste une expérience à vivre. Dans ce domaine ou ailleurs.

Bref, j'ai pris du plaisir. Et j'ai de la reconnaissance pour ces gars qui nous font rêver sans ménager leurs efforts. Je n'aime pas les jeux de baston ou de guerre mais la critique serait probablement facile alors que, pourtant, certains y trouvent leur compte. Moi, ça m'échappe. J'ai besoin de m'évader, de rêver. Et certaines pépites comme ce jeu me rappellent que c'est encore possible.


Merci à ma petite console à rêves.

1 commentaire:

Cath a dit…

Quand je vois mes garçons se passionner, je me dis que oui, vraiment, ils y trouvent quelque chose, dans ces petites boîtes à rêves ! Je n'y accroche guère... mais je reconnais l'ingéniosité des créateurs.
Et on ne m'enlèverait pas ma petite boîte à rêves... elle est juste un peu plus grande: mon ordi !